COMMENT
DEVENIR OYAKATA ?
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Voir aussi : Règles juridiques et normes sociales dans le monde secret du sumo japonais (documents) Les conditions pour devenir un oyakata sont nombreuses et compliquées : 1) Le rang atteint et le nombre de basho :
2) Le kabu : Le toshiyori kabu ou toshiyori myoseki (nom d'ancien) est un nom "historique" d'ancien rikishi. Le nombre de ces kabu est limité à 105 qui sont la propriété de lutteurs et d'ancien lutteurs. Seuls les anciens lutteurs peuvent acheter ces noms. La vente d'un kabu à une personne non liée au sumô entraîne automatiquement l'exclusion du vendeur hors de la Nihon Sumo Kyôkai. Comme un titre de noblesse, le propriétaire du kabu peut porter ce nom suivi du suffixe -oyakata. Trois possibilités existent pour acheter un kabu :
On peut aussi porter un kabu sans l'avoir acheté. Si un propriétaire n'a pas besoin du sien (parce qu'il est soit rikishi actif, soit propriétaire de plusieurs kabu ou soit si c'est un oyakata à la retraite) il peut permettre son utilisation par un autre ancien. Ce "kari kabu" peut être retiré à tout moment. L'emprunt a été officiellement interdit par la Kyôkai pendant un certain temps, mais lorsque certains kabu ont été "achetés" à des prix symboliques, la NSK l'a à nouveau toléré, pour éviter les trafics. Comme toujours dans le monde du Sumo, les échanges, modifications et même les acquisitons de kabu se font sur le principe du consentement mutuel. 3) Autres méthodes... Indépendamment
des conditions ci-dessus, on peut devenir oyakata
en utilisant son shikona
de lutteur selon le principe du ichidai
toshiyori (ancien sur une génération). Pour bénéficier
de ce statut, il faut "avoir été un rikishi
exceptionnel" reconnu par la Nihon Sumô Kyôkai, mais ce terme
ne regroupe aucun vrai critère. Jusqu'à aujourd'hui, seuls les
trés grands yokozuna
(plus de 20 yûshô)
ont pu utiliser leur shikona
comme kabu. Lorsque
le récipiendaire du ichidai
toshiyori disparaît, son kabu
provisoire disparait avec lui. Comme les kabu sont rares et recherchés, et que les rikishi devaient quelquefois prendre leur retraite de façon trop soudaine pour avoir le temps d'acheter un kabu, la NSK avait créé cinq places de jun toshiyori ("aîné junior") disponibles. Le rikishi - qui devait répondre aux exigences décrites au dessus - pouvait devenir oyakata sous son shikona de lutteur, mais seulement pour une durée limitée : pour les rikishi qui ne sont pas ôzeki ou yokozuna, c'était 1 année ; les yokozuna et ôzeki avaient 5 ans plus un délai supplémentaire de 3 ans. Pendant ce délai, le lutteur devait acheter un vrai kabu sinon il ne pouvait pas continuer dans le sumô ensuite. Le statut de jun toshiyori a été aboli par la NSK en décembre 2006, les jun toshiyori en cours continuant jusqu'à expiration. 4) Lorsqu'on est oyakata... On peut être affilié à une heya et y travailler, ou devenir shisho (chef d'un heya). Lorsqu'un shisho arrive près de la limite d'âge (65 ans), il échange son prestigieux kabu de chef de heya avec un autre oyakata affilié à la heya qui deviendra son successeur. |
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