Les
Exercices dendurance :
Comme tout vrai
sportif, le rikishi , avant de commencer sérieusement son
entrainement, fais monter sa température interne, sa sudation,
par des exercices cardio-vasculaires.
De par leur masse, le footing est bien entendu exclu (bien que des
très grands champions, comme Kirishima, Chiyonofuji,
ou encore Takanohana, sy
adonnaient quotidiennement ; mais ces lutteurs là sont considérés
comme des poids légers, 130-140kg environ) . Le footing présente
trop de risques pour leur dos, leurs chevilles ou leurs genoux.
A la place,
les rikishis préfèrent un exercice assez atypique
(désolé, je nai pas le nom) : il consiste à
se placer à la « queue-leue-leue », en chenille
si vous préférez, chaque lutteur posant ses bras sur
les épaules du camarade qui le précède ; ensuite,
cette chenille humaine entame une marche rapide, presque un jogging,
autour du « dohyô », pendant une vingtaine de
minutes. Lavantage de cet exercice est que chaque rikishi
est obligé de tenir le rythme pour ne pas rompre la chaine,
ce qui est assez intensif au niveau du souffle. De plus, la petite
foulée nest pas trop agressive au niveau des articulations.
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Kokonoe Oyakata surveille ses troupes
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Quand la heya en dispose, le rikishi peut aussi effectuer un tour
de bicyclette dans le quartier pour séchauffer.
En dehors de
lentrainement du matin, dautres lutteurs pratiquent
la natation pour renforcer leur souffle , en privilégiant
la nage en apnée (des rikishis come Akebono ou Konishiki
étaient adeptes de cette méthode).
Une fois le
corps bien chaud, les lutteurs entament une série dexercices
dabdominaux et de lombaires, assez longue et intense, au sol.
Ce sont des exercices classiques de relevés de buste et dextension
lombaires.
Le but de ces
exercices est de renforcer la sangle abdominale, mais également
de sur-développer le ventre, de façon à ce
que celui-ci forme une solide caisse proéminente, que lon
appelle « taiku-bara ».
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